Ballake Sissoko
Un Prince Mandingue, perdu dans la cour du Musée de la Castre, tout seul avec sa Kora, le plus classique des instruments africains ! C'est le pari osé que j'ai tenté au cours des Nuits Musicales du Suquet 2014 ! Il faut dire que ma copine Annie Rosenblatt m'avait fait découvrir Ballaké Sissoko, il y a quelques année, et que je l'avais déjà programmé avec Vincent Segal.
Là, dans un silence de cathédrale chargé de recueillement, il fut éblouissant. 150 personnes ont voyagé dans une Afrique de beauté. 50 CD vendus à la clef.. c'est dire le ratio exceptionnel et donc, le degré de satisfaction du public !
Lui, c'est un géant débonnaire, un homme de discrétion et d'amabilité, un ange venu de loin qui garde une humilité dont certains pourraient s'inspirer !